lundi 26 janvier 2015

Futaleufu à Coyhaique suite 2 et fin de l'article.

Content de vous retrouver pour la troisième fois. Y aura - t- il une quatrième fois?

A Villa Manihuales arrivé vers 14heures 30 j'ai pu sillonner ce village de 1500 habitants et prendre une série d'habitations. Dans la suite 2 il y a un mercado en photo, en fait il y en a au moins cinq.


Rue à Villa Manihuales avec cavalier. 























Les maisons sélectionnées sont habitées. Chauffage au bois uniquement, ce qui explique les stères entassées. Aucune isolation thermique, vitrage simple. Nous sommes en montagne, les hivers doivent être longs et assez froids.





Station service COPEC, marque essentielle de distribution d'essence. Remarquez les prix! Juste pour vous dire que ici 1 euro vaut 700 pesos.


Rue Villa Manihuales 


Samedi, maintenant il est temps de trouver un vélociste?

Rejoindre Coyhaique ce jour, quelle route? Via la Carratera Australe en ripio ou par direction Puerto Aysen, asphalte assurée? 





À cet embranchement 16 km après Villa Manihuales avec Paul on s'arrête et déposons sacoches. Entreprenons de faire du stop. Seuls pick-ups ou camionnettes sont succeptibles de nous prendre. Nous attendrons une heure. Aucun véhicule prendra la Carretera Australe à  gauche.  Il y a bien une station de bus, aucun car. Tous les véhicules prennent la direction Puerto Aysen à  droite, puis tournent à gauche à  25 km pour ceux qui rejoigent Coyhaique.

Depuis Bariloche je suis surpris de voir dans les prairies ces immenses troncs d'arbres couchés. Ce serait le résultat d'un défrichement par le feu avec l'installation des "colons" qui après avoir exterminé les indigènes autochtones sont devenus les immigrés!  S'agissant souvent de bois imputrescible ils sont restés là avec des vaches broutants autour. 


Quand je vous dis qu'ici on se chauffe au bois, me croirez-vous?
Tout au long de la route, comme en Argentine, les propriétés sont clôturées sans interruption sur d'interminables kilomètres. Lorsqu'il y a une barrière, elle est solidement chaînée et cadenassée.  Difficile donc d'entrer pour un bivouac. Les premiers colons ont ainsi marqué leur territoire, après  déforestation. Cela a commencé au milieu du 19e siècle. 

Cependant un automobiliste qui ne peut nous prendre nous assure qu'il est possible de réparer à  Puerto Aysen, sinon à Coyhaique. Finalement nous remontons nos sacoches sur le vélo direction Puerto Aysen. Après une heure de montagnes russes un petit camion s'arrête et va à Puerto Aysen. 40 km plus loin en ville le magasin de sports nous accompagne chez un professionnel qui en 10 minutes change la gaine et le câble, et surprise pour 1000 pesos. Maintenant que vous connaissez le cours voyez l'extravagance du coût!
Jean-Pierre, présenté au début du blog, article mon vélo, doit en être étonné! Mais qu'il se rassure lorsque j'aurai besoin des services d'un vélociste je ne viendrai pas à  Puerto Aysen.


A PUERTO Aysen toujours la même symbolique de l'immigré arrivant démuni, bien couvert, son chien fidèle dépisteur, la mule portant bagages. Comme je pique nique à quelques mètres les familles chiliennes se prennent en photos devant ou à  califourchon sur les sculptures.

Arrivée à Puerto Aysen. 


Ensuite après un copieux pique nique, Paul est vraiment décidé à  rejoindre Coyhaique. 65 km à  parcourir avec un beau col et un tunnel.

Apres passage du col dans la descente, un mirador aménagé avec au loin Coyhaique. 


Rue à Coyhaique. 


Idem Coyhaique. 






















 Â 17 heures 30 nous cherchons un hébergement. Les campings au bord du Rio Simpson ont vraiment l'air sympa, mais trop loin de la ville. Nous choisissons  une hospedaje sympa, rue Lilo. 


Après ce long samedi bien laborieux avec 92 km au compteur et 45 km sur le plateau du camion, nous décidons de dîner au Casino Bamberos, en fait resto des pompiers. Que des chiliens dans cet établissement.


Dimanche matin, surprise un club cyclistes avec vélos de route Trek plus un magnifique Cervelo avec roues Zip. Les amis connaisseurs comprendront ma surprise. Leur champ goudronné est restreint aujourd'hui, il doivent attendre avec impatience une Carratera Australe complètement goudronnée. Le ripio ce n'est pas pour eux! C'était mon petit clin d'oeil aux copains de l'ACBE du Perreux.








Il m'est idée qu'en province d'Aysen il doit y avoir une communauté basque immigrée.Qu'en pensez vous?







                    Plaza de Coyhaique de forme pentagonale .

Coyhaique est la capitale régionale de la province d'Aysen.
60 000 habitants. Quelques industries et pôle touristique, vers parcs nationaux, Queulat,  laguna San Rafael et lac Carrera que je longerai demain. En 2006 une équipe scientifique chilienne à mis au jour les ossements d'un jeune homme d'au moins 9 000 ans dans la région.



Pour finir photos de guneras. Tout au long du ripio dans zones humides sur des kilomètres les bas côtés du ripio sont fréquemment occupés par cette plante spectaculaire a
vec ses immenses feuilles. Cette photo pourra faire rire 3 personnes proches à mes dépends. Ici au bord du fjord de Puyuhapi.


Voilà pour cet  article coupé en trois. Il est peut être un peu long? J'essaye de vous faire partager ce voyage avec la contrainte temps et technique. Deux jours à Coyhaique cela donne un peu de temps.  Ce ne sera peut être pas toujours le cas les prochaines fois.

Hasta la vista.



                           

1 commentaire:

  1. Salut Jean-Paul
    toujours aussi fou de vélo ? alors que la jeunesse croupit au fond des labo, les ainés pédalent. C'est quand même un peu le monde à l'envers ça !
    Plus de ripio pour l'instant apparemment ?
    On s'est tous retrouvé, du moins les alsaciens ou ceux qui vivent en Alsace, chez Thierry dimanche soir à l'occasion du passage de Frantz. Belle soirée en compagnie de Thirta, le frère de Surace. Paul avait préparé pour notre guide préféré un album photo avec toutes les perles du trek au Népal. On a revécu l'aventure pour quelques instants. Beaucoup d'émotion.
    Tu dois certainement en avoir tous les jours des émotions. Alors un grand encouragement de toute la troupe.
    Que ça te donne des épinards dans les mollets et les cuisses !
    Bonne continuation
    Claire

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