samedi 10 janvier 2015

En Argentine la tragédie Charlie Hebdo à la une.

Loin et si près de vous qui avez vécu  minute par minute une semaine tragique. Ma pensée est auprès de vous.
Vendredi 9 janvier au petit déjeuner je dispose du journal Clarin, quotidien qui semble bénéficier d'une grande  audience en Argentine. Outre la première page, six pages intérieures sont consacrées au drame. Ne lisant pas l'espagnol je ne saurai vous en donner  le contenu. Je préfère vous  en livrer la copie.























































Plus 3 autres pages. Je n'arrive pas à mettre  les photos verticales.

Je sais que dimanche vous  participerez aux manifestations, ce sera certainement  l'occasion d'une large fusion républicaine, avec recueillement et émotion. Je serai de tout coeur avec vous  contre la barbarie et pour la liberté d'expression. Avec le poète " LIBERTÉ J'ÉCRIS TON NOM".






jeudi 8 janvier 2015

Premiers pas en Argentine.

D'abord départ de l'aéroport d'Orly.


Comme  vous  pouvez le 
constater nos bagages en imposent.

Claude et Domnin viennent de me rejoindre. Embarquement à venir et rendez vous à Buenos Aires.

BUENOS-AIRES : images.

B.A. ressemble à une ville  européenne. Immeubles modernes le long d'une darse de mer.


Marché couvert, quartier de San Telmô.












Street-Art en allant  dans le quartier de la Boca.











CAMINITO ; un quartier riche en couleurs avec estaminets où le tango rythme  la vie pour animer les touristes. Une sorte de Montmartre argentin car peintres et artisans s'exposent dans la rue. Le must être pris en photo  avec un (ou une) danseur(se)  de tango.




Comment ne pas goûter au boeuf argentin. Ici à  la  Parrilla Don Julio. Merci à Patricio qui a recommandé ce restaurant.







PLAZZA DE MAYO. Place historique rappelant l'indépendance de l'Argentine en 1810. C'est sur cette place que sont organisées les manifestations des  mères des disparus sous la junte militaire. Chaque  jeudi après midi à 15h30 elles défilent avec leurs partisans. Un jour à  B.A. et un jeudi, je ne pouvais  manquer cette manifestation, surtout  après  là tragédie de Charly Hebdo.


L'incroyable tuerie à Charlie- Hebdo.

Le chauffeur de taxi qui nous transborde de l'aéroport d'Ezeiza à Buenos Aires nous apprend qu'un attentat a eu lieu à Paris.
A l'hôtel je me connecte au plus vite pour apprendre l'incroyable tuerie qui vient  d'être  perpétrée dans les locaux de Charlie  Hebdo. Une douleur m'envahit, je suis tétanisé par l'horrible massacre. Cette équipe c'était comme  des amis. La bêtise et l'ignorance nous les ont volés.
J'aimerai tant être à Paris avec vous pour courir le pavé , d'abord par solidarité  et amitié, et aussi crier mon indignation et ma colère contre l'obscurantisme, et croire que demain les esprits s'éveilleront pour plus de tolérance et de démocratie.
A 48 heures de mon départ à vélo de San Carlos de Bariloche je sais qu'il n'y aura pas de jour où je ne penserai pas à ce drame.
Avec Claude et Domnin  (Paul est déjà à Bariloche) la conversation est tournée  vers Paris, peu sur notre préparation.
Comment pourrait-il en être autrement?
Lorsqu'un échange s'engage avec un argentin et qu'il demande notre nationalité aussitôt il embraye sur ce drame et témoigne sa compassion.
La presse Argentine couvre l'événement en manchette.



Deux manières de présenter les faits.











Je pense  raisonnable d'arrêter mon ressenti car vous vous en doutez à mon retour nous aurons aussi à  parler de ce drame  et pas seulement  de la Patagonie.