lundi 4 mai 2015

Le Parc National Torres del Paine.

Du lundi 16 au samedi 21 février 2015.

Une journée de préparation pour  cinq jours de trekking  dans le Parc National Torres del Paine.

Lundi 16 février.

Frustré de n'avoir pu fréquenter l'emblématique Fitz Roy et le Cerro Torre à El Chalten, je vais enfin pouvoir m'offrir une randonnée pédestre de plusieurs jours dans le Parc National Torres del Paine.
Ce lundi est consacré à préparer cette randonnée. Comme le temps annoncé n'est pas très emballant il convient de prévoir en conséquence l'équipement adéquate.
Je choisi d'effectuer le parcours communément appelé le W, prévu entre cinq et six jours selon les topos.

Le parcours W en pointillé rouge. Surligné en rose les points de bivouac.
D : départ ; A : arrivée.


Depuis Puerto Natalés la réservation dans les refuges apparaît problématique puisque nous sommes en pleine saison estivale. J'opte donc pour une totale autonomie. Le sac à dos de 37 litres que je trimbale sur le vélo ne saurait suffire. Je loue un sac de 70 litres pour emporter tente, doudoune, vêtements, duvet, et cinq jours de nourriture. Je ferai l'impasse sur le matelas trop encombrant.
Je profiterai de cette journée pour apporter quelques soins à mon vélo qui restera en sécurité à l'hôtel Estellita Del Sur.

Présentation du Parc National Torres del Paine.

Ce parc est situé entre Cordillère des Andes et la steppe patagonienne dans la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien.

Créé en 1959, sa superficie est de 228 000 hectares. Il a été déclaré Réserve de la biosphère par l'UNESCO en 1978.
"Les différentes zones qui le constituent jouissent d'un climat particulier résultat des influences conjuguées de l'altitude, du relief et des glaciers" (Le Petit Fûté). Je pourrai même ajouter grands lacs.
Sa principale fonction est la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la diversité génétique du massif  del Paine.
La fréquentation du parc est en augmentation constante de 8 338 passages en 1986 à 144 109 en 2010, dont 78 % d'étrangers selon Wikipédia. Ces chiffres peuvent être exacts puisqu'il faut s'acquitter d'un droit d'entrée. Je découvre également qu'il convient de réserver à priori sa place au campement des Torres, le nombre d'emplacements étant limité.
La majorité des visiteurs ne passe qu'une journée et par conséquent ne s'aventure pas généralement au delà de 3 à 4 heures de marche des parkings limitrophes.
Cette population importante de randonneurs repousse loin des sentiers fréquentés la faune du parc qui trouve refuge dans les vallons inaccessibles. Ainsi je n'aurai pas vu de puma, de huemul (cervidé en voie de disparition), de renard de Magellan, de chat de geoffroy, de moufette de Patagonie, ni de condors. Toute proportion gardée en randonnée dans les alpes il est fréquent de rentrer sans avoir aperçu le moindre cervidé, chamois ou bouquetin,.. 
Je ne suis pas pêcheur mais les rivières et lacs sont riches en salmonidés. Avis aux amateurs.
Concernant la flore, sont dénombrées quatre zones biotiques. Comme vous pourrez le constater par certaines photos il y a beaucoup d'hectares où les arbres sont calcinés suite à incendies.

Mardi 17 février.

A 7 h 30, bus Gomez. A 9 h 15 arrivée à la Porteria Laguna Amarga, droit d'entrée 18 000 pesos. Film quasi obligatoire sur le parc et recommandations aux visiteurs de tous poils.
Je fais le choix de ne pas utiliser le bateau sur le Lago Péhoé pour raccourcir la randonnée du jour de quatre heures de marche. Je pars du Centro de Visitantes y Administracion. Je commence à 11 h 30 cette journée trekking de 29 kilomètres pour accéder au Campement Grey, de plus sous la pluie. J'arrête mon laïus, maintenant voici les photos que vous attendez.

Approche du Parc en bus.

Après 2 heures de marche, le Rio Grey.

Sous la pluie.

Approche du Lago Péhoé.

Lago Péhoé et montagnes dans le crachin.

Arbre calciné.

Lago Péhoé.

Sur le sentier.


Oie sauvage.

Après le passage à Paine Grande en route vers le glacier Grey. La haut au loin un col m'attend!

Passage près du lac des canards.

Première vue en fin d'après midi sur le Lago Grey.

Lago Grey avec mini iceberg détaché du glacier.


Première vue sur le glacier Grey.


Plus tard il pleut sur le glacier.

Dans ce secteur les digitales se plaisent bien.

Mon bivouac. Recommandation du gardien rester dans le sous bois
 car le vent sera violent cette nuit.

Campement Grey, les tentes en prairie. 

Mercredi 18 février.

Avant de quitter le bivouac je me rends au mirador Grey pour disposer d'une magnifique vue sur le glacier. J'y apprends que ceux qui font le grand tour en passant par le Passo John Gardner hier étaient dans le brouillard et qu'ils n'ont rien vu.

Au petit matin devant le glacier Grey.

Blocs détachés du glacier.

Glacier Grey.

Je suis à 800 mètres environ du glacier. Certains montagnards montent à bord d'une vedette pour s'approcher du mastodonte.


La nuit il a neigé au dessus.

Retour vers le Lago Péhoé puis s'orienter en direction du Campement Italiano.

En longeant le Lago Skottsberg.

Le massif Cuernos del Paine que je contournerai deux jours de suite.

Bivouac au campement Italiano.

                                                                                   Ambiance montagne à l'heure du dîner.




Jeudi 19 février.

Après un petit déjeuner sous la tente je pars à 8 heures pour le mirador Britanico. Je laisse la tente montée et la récupérerai en redescendant.Selon le topo il est prévu 3 heures pour la montée pour 600 mètres de dénivelé.






Montée dans le vallon del Frances.



Ci dessous trois vues du glacier del Frances.






Au point ultime du sentier au mirador Britanico. Au delà passage interdit.



En redescendant vue sur le Lago Nordenskport.



En longeant le Lago Nordenskport, soleil et vent d'où vagues.




Proche du Campement Cuernos, je longe la grève du lac,
 Les vagues sur les galets donnent à entendre une petite musique de mer, ambiance méditerranéenne.



Vendredi 20 février.




En quittant le campement Cuernos je longe sur un sentier en balcon le Lago Nordenskport.


Passage en passerelle.



Fin du Lago Nordenskport qui donne naissance au Rio Paine.



Vers les Torres.



Entrée dans le vallon qui conduit au Torres.





Couple anglais au refuge Chileno.
 J'ai fait sa connaissance au camping El Relincho à El Chalten. Il voyage en bus et est adepte du trekking. Je le retrouverai au glacier du Perito Moreno à El Calafate, à Puerto Natales, au glacier Martial à Ushuaia.




Après avoir monté ma tente au campement del Torres, je grimpe vers les Torres (tours).




Au bord du lac turquoise qui se trouve au pied des Torres.



Pas de chance les Torres sont dans les nuages!





Samedi 21 février.

Ce jour il faut redescendre de la montagne et retrouver le bus pour revenir à Puerto Natales.


Les Torres pointent dans le soleil du petit matin.




En redescendant au loin le Lago Nordenskport.




Ayant repris de l'altitude, les Torres vues de loin.




De retour à Puerto Natales, hommage aux mineurs.





Deux vues de Puerto Natales.


Le soir je retrouve Anne-Claire et Romain à l'hôtel Estellata Del Sur. Nous dînerons ensemble. Ils préparent une tarte tatin, moi un plat de lentilles avec pièces de boeuf. L'hôtesse nous offre une bouteille de vin rouge argentin. Elle me précise que Paul est passé cette semaine sans vélo et qu'il a pris un bus pour  Ushuaia. Si vous passez par là retenez bien cette adresse.

Demain je reprends le vélo. Alors à bientôt.

1 commentaire:

  1. J'y étais allé en voyage de noces il y a 15 ans, mais sans le vélo !
    C'est toujours aussi beau. Bonne route!

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